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Karchozy veut réformer la grève, moi aussi, mais...

Publié le par François

Dernier avatar de notre petit homme d'Intérieur : le sieur, à son arrivée comme président de la République veut réformer la grève dans le service public, en assortissant le droit de grève d'une pseudo règle de démocratie. Les salariés seraient appelés à voter la poursuite d'un mouvement ou le maintien de l'arrêt de travail au terme d'un certain laps de temps.
C'est d'ailleurs ce qui se passe dans les AG le plus souvent, quand il y a une intersyndicale, mais passons.
Il ne s'agit là que d'une remise en cause du droit de grève et par ailleurs du droit du travail. Jusque là, tout est logique. Mais Karchozy ne propose rien pour que le dialogue social reprenne plus vite en cas de conflit. Il convient de rappeler, que si grève il y a, c'est parce que le dialogue n'a pas abouti, non, parce qu'il n'a pas été envisagé.

En ce qui concerne les arrêts de travail dans les transports publics, pour éviter d'entendre l'éternel argument seriné à longueur de microttes, asséné par des gens qui ne mesurent pas la portée de leurs mots "on prend l'usager en otage", je proposerais quelques actions frappant "là où ça fait mal". Karchozy en bon défenseur de l'ordre public et de l'usager libéré ne pourra qu'applaudir.

Frapper là où ça fait mal ? Qu'est-ce que c'est ? Je vais vous le dire. En un mot ça s'appelle le pognon.

• Ne plus ralentir l'usager qui se rend au boulot, mais le faire voyager gratuitement.
• Ne plus utiliser l'usager comme levier de mécontentement, mais les clients de la SNCF et de la RATP : les annonceurs qui inondent d'affiches le paysage sub et péri-urbain en remplaçant leurs affiches. par d'autres qui informent sur la justification du mouvement social.
• Publier les comptes de ces sociétés de transportt et les traitements des cheminots, conducteurs, salariés divers, et ceux des cadres, des agents de maîtrise et des dirigeants. Ne pas oublier de rendre public également les revenus et avantages du ministre de tutelle.

Il y a fort à parier que devant ce genre de menace, le dialogue social naîtra très vite.
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