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Gasquet : en tennis, la ligne fait partie du jeu !

Publié le par L'ours

Qui n'a jamais vu une partie de tennis ? Heureux homme. Il n'y a rien de plus pénible que de voir ces petites personnes très importantes taper dans une baballe en ahanant – (nananère) soutenus par les imbéciles du public criant leur crispant "alleeeeeeeez" qui évoque plus le haut-le-corps que l'encouragement. Le vomissement du sport que je vomis, l'expulsion stomacale du milieu bourgi-bourgeat suffisant mais qui n'en a jamais assez, qui me tords les boyaux. A raison de trois à cinq sets par match, c'est plus qu'inaudible, c'est une torture.

Qui n'a jamais soupçonné devant sa télé que les athlètes, les footballeurs, rugbymen et autres natationneurs, jusqu'aux champions de dominos, à l'instar des cyclistes, s'en enfilent plein les veines et les narines. Tout le monde se doute bien que dans le monde du sport, et pourquoi pour le tennis en serait-il autrement, la ligne fait partie du jeu ! (Les puristes me rétorqueront avec justesse qu'au rugby, la ligne en est exclue.)

D'autant que une fois plié le maillot et rangé le short, ces braves multimillionnaires naviguent dans leur monde, celui des "people", c'est-à-dire assez loin des gens, fréquentant les inutiles, les ténias à belle gueule ou gros seins, selon le genre, qui ne savent faire oublier leur nature de parasite que par leur bagout et leur propension à rendre de menus services d'ordre sexo-relationnel, c'est-à-dire la mise en relation avec des congénères flirtant avec l'illégalité ou des gigolpinces et prostiputes... de luxe.

Il n'y a rien de nouveau d'ailleurs dans ce monde de courtisanerie, la différence est que ce ne sont plus les rois, les princes et les nobliaux que l'on flatte, que l'on sert et à qui on se vend corps et âme pour son petit profit, mais les tenants du pouvoir – économique aujourd'hui.

Qui n'a dans son entourage, un ami ou un parent qui s'envole dans les nuages, faisant force usage de volutes ou de rasades enivantes, lorsqu'il ne s'agit pas de trainées de poudre. On ne les rejette pas pour autant au ban de l'amitié ou de la famille. Encore moins lorsqu'il n'y a que suspicion. Et quand bien même, la chose serait avérée...

C'est pourtant ce qui se passe dans nos médias, via les amuseux publics des chaînes de radio, de télévision (qui par ailleurs fréquentent le même milieu) qui se nomment éhontément "chroniqueurs", ou qui comme un ancien champion joueur de tennis français (qui contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, ne fait pas les bons amis) commente les embarras de Richard Gasquet. Il en était de même avec les présupposées frasques de Laure Manaudou. Et quand bien même...

Ah les braves gens ! Ah les honnêtes citoyens prompts à farfouiller de leurs mains blanches comme neige dans le moindre terrain fangeux.

Alors, la présomption d'innocence, chère à notre justice, est bonne à jeter aux orties ? Il est vrai qu'un silence respectueux nuirait à leur réputation, voire leur imposerait un manque à gagner dans l'étendue du vent qu'ils répandent.

Chroniqueurs, dites-vous ? Procureurs, plutôt. Même pas flics. Pets.

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