Balais, berges, piges, carats, printemps, etc. Cinquante

Petite chronique personnelle à l'adresse de (par ordre d'entrée en scène) Philippe, Chantal, Thierry, Nathalie, Pauline, Brigitte et bien sûr Isabelle, Louise et Margot.*

Me voilà donc aujourd'hui même abandonnant la cohorte des quadras pour rejoindre la légion des quinquas.

Un demi-siècle... Vachte.

Au premier qui dit que je suis vieux, je sourirai et reprendrai cette sortie du chevalier William Temple (que j'ai apprise en lisant Eric Poindron) et qui me semble pleine de bon sens :

« Du vieux bois pour se chauffer, de vieux amis pour causer, du vin vieux pour boire, voilà les trois choses qui passent avant tout. »

En espérant ne pas souffrir du froid, de la solitude ni de soif.

Hier je recevais, pour la circonstance, de vieux amis qui m'ont comblé. Et ce n'était qu'un début, une autre réception d'amis qui n'ont pu venir se prépare.

Dans les verres, après l'américano maison (dont je suis prêt à dévoiler le secret de la recette à qui me semblera sympathique, mais vraiment sympathique !), nous avons fait couler quelques bouteilles de Bergerac Pécharmant, une bouteille de Saint-Estèphe, quelques flacons de vin de champagne rosé Alfred Rothschild, une de Ruinart blanc.

Pour le brasier de vieux bois, manque la cheminée. La flambée fut remplacée par la plantation d'un cerisier. Laissons-le vieillir en paix. Nous allons bien nous entendre, lui et moi.

Merci à eux.

* Je vous aime du fond du cœur.

PS. Il y a quelques années, alors que je fréquentais le Chantier, de Philippe Albaret puis plus tard l'atelier d'écriture d'Allain Leprest, j'avais commis ce texte. Il n'était pas pour moi, aujourd'hui j'y suis.