Questions de proportions
Si l'on en croit ce titre du Monde, "Tous les partis, sauf l'UMP, veulent une dose de proportionnelle aux législatives". Ce qui revient à dire que tous les partis significatifs aux yeux des Français pourraient se voir représentés à l'Assemblée nationale et accepteraient que d'autres sensibilités que la leur puissent s'y exprimer.
Tous? Non, bien sûr, il reste une minorité* qui s'autodéfinit comme "la" majorité, voire "la majorité présidentielle" qui refuse tout net cette évidence de la démocratie.
De Gaulle avait déclaré dans un célèbre discours "Ce n'est pas à mon âge que l'on commence une carrière de dictateur", les spectateurs avaient bien ri de cette sortie. Hélàs, l'UMP, anciennement RPR, anciennement UDR tous trois machines de guerre à vocation électorale ne nous fait pas rire. La justification pour ne pas introduire de proportionnelle à l'Assemblée est le risque d'y voir représenté, le Front national ainsi que de conduire à un émiettement de la représentation nationale et à une absence de majorité de gouvernement.
C'est bien là tout le problème. L'UMP reconnaît, par ces deux craintes exprimées, être incapable par sa politique de gouvernement de contrer l'extrême-droite et d'assurer une cohésion nationale autrement qu'en tordant le cou à la démocratie.
Ça augure bien de ce que serait le "règne" de Sarkozy.
Ave Sarko imperator.
__________________
*Considérant les résultats des élections régionales, la majorité n'est peut-être pas à ceux qui se l'attribuent.
Tous? Non, bien sûr, il reste une minorité* qui s'autodéfinit comme "la" majorité, voire "la majorité présidentielle" qui refuse tout net cette évidence de la démocratie.
De Gaulle avait déclaré dans un célèbre discours "Ce n'est pas à mon âge que l'on commence une carrière de dictateur", les spectateurs avaient bien ri de cette sortie. Hélàs, l'UMP, anciennement RPR, anciennement UDR tous trois machines de guerre à vocation électorale ne nous fait pas rire. La justification pour ne pas introduire de proportionnelle à l'Assemblée est le risque d'y voir représenté, le Front national ainsi que de conduire à un émiettement de la représentation nationale et à une absence de majorité de gouvernement.
C'est bien là tout le problème. L'UMP reconnaît, par ces deux craintes exprimées, être incapable par sa politique de gouvernement de contrer l'extrême-droite et d'assurer une cohésion nationale autrement qu'en tordant le cou à la démocratie.
Ça augure bien de ce que serait le "règne" de Sarkozy.
Ave Sarko imperator.
__________________
*Considérant les résultats des élections régionales, la majorité n'est peut-être pas à ceux qui se l'attribuent.
Commenter cet article