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Il ne vous aura pas échappé que ces carnets ne se remplissent pas bésef ces temps-ci.

La raison en est le trente-sixième dessous dans lequel mon moral clapote actuellement.

Doute, constat que je ne fais rien de bon, immobilité dans laquelle je m'enferre. J'ai le sentiment que le frein est irrémédiablement bloqué. Bref, rien d'important, en somme. Le monde se passe et se passera bien de moi. Chaque jour, le monde me le dit, je n'ai qu'à écouter.

Ma pitoyable situation, ma pusillanimité n'empêche, et c'est tant mieux, pas le monde de tourner d'avancer, de vivre, enfin.

J'ai reçu un courrier de Jean-Claude Seine, dont j'avais présenté les photos il y a quelques temps et dont vous pouvez trouver les liens dans la rubrique "C'est net". Il annonce "son actualité, comme on dit dans les médias qui causent bien :

"Un proletariat revé
Jean-Claude SEINE
Coucou! j'annonce a l'ours la parution d'un livre photos sur la classe ouvriere avec une preface de michel Onfray "Les stigmates de l'esclavage" et un texte de lionel BOURG "Ou bien fils de si peu" 80 photos N/B 120 pages sur du beau papier Mazette! au prix bradé de 20 euros editons LA PASSE DU VENT a Venissieux".

Comme je ne l'ai vu ni lu, je n'en dirai pas davantage, mais nul doute qu'il s'agit d'un ouvrage de qualité.

A la revoyure. Peut-être.