Qui vote pour qui ?
Qui vote pour qui? Voilà un mystère que les instituts de sondage s’évertuent à essayer de percer. En France, une bonne part des électeurs se posent une autre question: "contre qui vais-je voter?" Le second tour de 2002, en a d’ailleurs été la triste démonstration.
Le vote majoritaire à deux tours, permet de moins en moins aux Français d’exprimer leurs convictions réelles, leur sensiblité. On globalise plutôt que l’on ne nuance, on imagine voter "utile" plutôt que d’apporter son adhésion à un candidat ou un parti. Tant et si bien que l’on se trouve davantage dans une posture d’antagonisme que de soutien.
Eternels opposants, perpétuels insatisfaits, toujours déçus, les Français collent parfaitement au profil de Gaulois (irréductibles) râleurs que l’on se plait à dépeindre généralement.
Certainement, des élections proportionnelles aux législatives auraient le mérite de dessiner plus précisément qu’aujourd’hui, le paysage politique de notre nation. A défaut d’instaurer une grande stabilité, ce mode de scrutin nous livrerait un panorama des tendances et des sensibilités assez étendu, nous en apprendrions davantage sur nous-mêmes, cet enseignement ne manquerait pas de bénéfices.
Hélas, nous ne pouvons élire le Président de la République à la proportionnelle, qui voudrait d’un patchwork humain à l’Elysée? Une vilaine maxi-tête à la Canal+ des débuts.
Pourquoi, dès lors qu’on ne souhaite pas être réduits à élire un programme auquel on n’adhère pas à cent pour cent, ne pas imaginer un autre mode de scrutin, qui prendrait en compte les votes blancs, les inclinations des Français pour certains candidats s’intéressant à des thèmes bien particuliers et les franches oppositions?
Avec ce type de bulletin, ce serait possible :
On saurait qui renvoyer dans son pays… en Vendée, par exemple.
Le vote majoritaire à deux tours, permet de moins en moins aux Français d’exprimer leurs convictions réelles, leur sensiblité. On globalise plutôt que l’on ne nuance, on imagine voter "utile" plutôt que d’apporter son adhésion à un candidat ou un parti. Tant et si bien que l’on se trouve davantage dans une posture d’antagonisme que de soutien.
Eternels opposants, perpétuels insatisfaits, toujours déçus, les Français collent parfaitement au profil de Gaulois (irréductibles) râleurs que l’on se plait à dépeindre généralement.
Certainement, des élections proportionnelles aux législatives auraient le mérite de dessiner plus précisément qu’aujourd’hui, le paysage politique de notre nation. A défaut d’instaurer une grande stabilité, ce mode de scrutin nous livrerait un panorama des tendances et des sensibilités assez étendu, nous en apprendrions davantage sur nous-mêmes, cet enseignement ne manquerait pas de bénéfices.
Hélas, nous ne pouvons élire le Président de la République à la proportionnelle, qui voudrait d’un patchwork humain à l’Elysée? Une vilaine maxi-tête à la Canal+ des débuts.
Pourquoi, dès lors qu’on ne souhaite pas être réduits à élire un programme auquel on n’adhère pas à cent pour cent, ne pas imaginer un autre mode de scrutin, qui prendrait en compte les votes blancs, les inclinations des Français pour certains candidats s’intéressant à des thèmes bien particuliers et les franches oppositions?
Avec ce type de bulletin, ce serait possible :
On saurait qui renvoyer dans son pays… en Vendée, par exemple.
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